25 nov, journée internationale sur les violences faites aux femmes : en 2020 on parle des violences économiques

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En cette journée Internationale consacrée aux violences faites aux femmes, j’ai été heureuse de participer à la conférence organisée par la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale sur le thème très innovant des violences économiques faites aux femmes. Un sujet rarement abordé, celui de la pression que les conjoints font parfois/souvent subir à leur compagne, les faiblesses de notre droit, la construction de notre histoire autour de la domination masculine érigée en système.

Très fière que Margaret Johnston-Clarke, directrice monde de la diversité et 

de l’inclusion du groupe L’Oréal ait cité notre label GEEIS comme outil d’évaluation des actions de sensibilisation et formation sur ces sujets.

Il est vrai que comme à l’accoutumé, Arborus a ouvert la voie en 2017 en insérant dans le référentiel de labéllisation pour l’égalité professionnelle une condition sur ce sujet, ainsi qu’une autre sur la digitalisation des métiers, souvent aussi autre source de domination masculine.

Vous pourrez aussi lire l’étude commandée par l’Elysée et préfacée par Marlène Schiappa que j’ai rédigée avec l’ensemble des entreprises mécènes d’Arborus et détentrices du label GEEIS.

Vous y trouverez les meilleurs pratiques d’actions des entreprises labellisées contre les violences domestiques, celles qui se déroulent dans l’entreprise et celles du fait de clients.

Lors de cette conférence nous avons découvert la fondation italienne « Global Thinking Foundation » qui a mis en place des outils extrêmement intéressants tels que l’information des femmes sur leurs droits. 

Cela rappelle les conseils d’Arborus aux entreprises qui négocient des accords égalité professionnelle,  d’y insérer des réunions d’information avec leur mutuelle, à l’attention des femmes,  sur les risques liés au manque à gagner en lien avec le télétravail ou au congé parental pour le calcul aux droits à la retraite, etc et une sensibilisation à la pression et/ou aux négligences opérées par le conjoint dans certains cas qui ne se préoccupent pas de l’avenir de leur compagne…

Ainsi Dominique Carlac’h VP du MEDEF estime que l’employeur doit être exemplaire en matière de prévention contre les violences faites aux femmes mais il reste tout le chemin à faire…Elle 

prône la sensibilisation de tous les acteurs sur la prévention contre les violences faites aux femmes. 

L’entreprise ne doit pas rester passive ! Et c’est bien ce que les deux entreprises témoins ont démontré. Deux entreprises détentrices du label GEEIS, LOREAL et Kering qui participent à 

« Une femme sur trois », le premier réseau européen d’entreprises engagées contre les violences faites aux femmes sous l’égide de FACE.

Le sujet des violences économique est vaste. C’est un sujet culturel. Une discrimination invisible mais qui anéantit une vie entière, car sans autonomie, point de liberté ! Un sujet qui entre officiellement aujourd’hui dans le champ économique et dans celui de l’égalité professionnelle.

Une conclusion dynamique de la Ministre Elisabeth Moreno qui assure que ce sujet est primordial.