L’année ZERO ? Enfin ?

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La crise sanitaire du coronavirus 19 nous a subitement mis face à nos contradictions et aux risques auquel nous sommes confrontés.
Ces risques nous les connaissons, pire nous les assumons, par nos comportements quotidiens où nous renvoyons à demain ce qui pourrait nous sauver aujourd’hui.
 
Mais cette crise historique nous a obligé dans l’espace du confinement à réviser nos priorités, à nous regarder en face, à avoir envie pour une fois de réagir.
Nous avons applaudis les soignant.e.s chaque soir dans un élan de fraternité, nous avons fait preuve de solidarité envers nos proches, nos amis éloignés, nous avons appris à travailler autrement. Nous avons rêvé d’un monde meilleur.
Mais une fois le dé-confinement amorcé, sa brutalité a rendu le monde d’après pire que celui d’avant, ruinant tous nos espoirs d’un monde meilleur : masqués, apeurés, prenant conscience de la privation de nos libertés. 
Pendant le confinement, nous avons vu de façon criante, alarmante même,  les inégalités se renforcer entre les cols blancs et les cols bleus et surtout au détriment des femmes, confrontées encore davantage au COVID19, devenue enseignantes à domicile, avec une charge mentale accrue, sans parler de la montée en puissance des violences conjugales.
 
Bref, la sortie du confinement à créé une déprime collective source d’une véritable poudrière.
 
Il aura fallu la mort de Georges Floyd aux USA pour que l’étincelle mette le feu, en Amérique, en Angleterre et en France.
 
Et depuis, les débats vont bon train pour nous alerter sur le fait que notre modèle républicain est à bout de souffle, que l’universalisme est bafoué, que les communautarismes mettent en péril la République.
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